16/05/2022

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Les chemins ruraux communaux, au nombre d’une trentaine pour une vingtaine de kilomètres, irriguent les 1 208 hectares du territoire. Jadis, ces sentiers avaient pour vocation essentielle de relier hameaux, fermes, et étaient destinés aussi à un usage agricole en desservant champs, prairies, vignes ou bois.
Aujourd’hui, en raison de la toile tressée par les routes goudronnées communales, les chemins ruraux de terre ou empierrés s’orientent vers de nouvelles affectations, notamment la découverte de la nature à travers ses paysages verdoyants et aquatiques par la mise en lumière du petit patrimoine rural, tel moulin, pigeonnier, lavoir, pompe à chapelet, maison de caractère, corps de ferme.
Deux sentiers de randonnée
Dans ce cadre, la commune s’est dotée de deux itinéraires de randonnée. La mise en œuvre du premier remonte à une décennie. D’une longueur de 9 kilomètres, d’une durée de deux heures et demie et sans difficulté majeure, cette boucle, dénommée PR1 parc de la Lère, débute et se termine à la mairie, a pour thématique principale la faune et la flore du site monteillais. Place du Pigeonnier, non loin de la mairie, un panneau de bois rappelle l’itinéraire du circuit.
Dernièrement, les élus, autour du maire Christophe Massaloup, ont souhaité inscrire un tronçon du PR2 Peyrelevade au Plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR) de Tarn-et-Garonne.
Cette demande émane de la communauté de communes du Quercy caussadais, laquelle a mis en place vingt-deux sentiers de promenade et de randonnée depuis de nombreuses années. Les deux chemins concernés se rapportent aux sentiers de Parets et de Caoubielles, en limite des communes de Monteils et Septfonds, et intègrent le PR2 Peyrelevade. D’une longueur de 10,5 km, d’une durée de trois heures et demie, accessible à tous, le circuit traverse la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et comporte la découverte de constructions de nos ancêtres du Néolithique : les dolmens. Sur ces deux chemins, il est donc prévu un balisage conformément aux normes de la charte officielle du balisage et de la signalisation. De plus, les élus ont demandé au conseil départemental l’inscription au PDIPR de ces deux chemins ruraux.