16/05/2022

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Après deux ans d’inactivité dus à la pandémie, les seniors de l’association Les Amis de Monteils, présidée par Gérard Lepretre, reprennent goût au dépaysement et à l’évasion. Ainsi, 47 d’entre eux, accompagnés de leurs amis de Montpezat-de-Quercy, ont profité d’une journée ensoleillée pour embarquer à destination de Villefranche-de-Rouergue, séduisante bastide construite au confluent de l’Aveyron et de l’Alzou. Ce temps de retrouvailles s’est enjolivé grâce à trois saveurs particulièrement appréciées des seniors monteillais : la gourmandise, le divertissement et le patrimoine.
Pour se rendre à Villefranche-de-Rouergue, la date n’a pas été choisie par hasard. Le conseil d’administration a coché sans hésitation un jeudi, jour de marché, un événement hebdomadaire incontournable de la vie de la bastide aveyronnaise et l’un des marchés les plus importants de la région. En ce jeudi, les nombreux étals colorés s’installaient sur la place centrale, débordant vers des ruelles pavées où de caractéristiques maisons à colombages constituent un ensemble architectural remarquable. À l’occasion de cette joyeuse balade toute en découverte, le groupe s’est plongé dans le riche patrimoine architectural de la ville en visitant l’imposante collégiale Notre-Dame et son immense clocher-porche classés monuments historiques, sans oublier la chapelle des pénitents noirs. Au cours de leur pérégrination intra-muros, les Tarn-et-Garonnais ont relevé le pittoresque des noms de rues du vieux Villefranche, soulignant ainsi le riche passé économique de la bastide : les rues des Balances, de la Filasse, de la Gabelle, des Fours-Banniers, des Changeurs, des Orfèvres, des Pargameniers. Si ce long itinéraire d’éclectiques visites avait empli les esprits, il n’en avait pas moins creusé les estomacs. Aussi, à l’heure méridienne, une auberge du coin a su calmer bien des appétits et des ardeurs en concoctant le plat emblématique de la vallée du Lot mais également du bassin villefranchois : l’"estofinado", une recette constituée de morue séchée appelée stockfish, de pommes de terre, d’œufs, de persil et d’huile de noix. Après les copieuses agapes locales, quelques gourmands ont dépensé leur énergie en dansant sur des musiques entraînantes. Une dernière promenade bucolique le long des berges de l’Aveyron a mis fin à cette belle évasion touristique. Il était temps de prendre la route en direction de Monteils, non le Monteils aveyronnais, mais bien celui de Tarn-et-Garonne !