25/11/2022
Par délibération du conseil municipal, à l’unanimité, les élus ont voté la cession du gîte communal Et si c’était là..., hébergement touristique classé gîte de caractère 4 épis. Seules les agences immobilières locales ont été sollicitées pour estimer le bien car la commune n’est pas tenue de saisir les services de France Domaine. Le conseil municipal a fixé le prix de vente à 220 000 €. Le maire Christophe Massaloup justifie sa décision: "En 2007, était inauguré le gîte communal. Ce projet, lancé afin de développer l’offre touristique et de sauver un bâti de caractère, a modifié la physionomie du patus de Lugan-Bas dans lequel il prenait place. Durant quinze ans, ce lieu a accueilli de nombreux voyageurs venus poser leurs valises à Monteils dans ce havre de tranquillité où se mélangent le charme de l’ancien et la beauté du moderne. Après ces nombreuses années de service, et au regard des coûts de service et d’entretien d’un tel bâtiment, j’ai proposé au conseil municipal d’acter la cession de cet immeuble."
Genèse du gîte
Avant sa restauration, le modeste logis, vide et sans vie, n’était que triste désolation où les promeneurs de passage à Lugan-Bas découvraient, bien malgré eux, à l’abri d’une dense et folle végétation, une petite bâtisse de pierre froide à l’abandon. Depuis 2006, le site s’est reconverti et embelli grâce à une judicieuse réhabilitation, fruit d’un mariage harmonieux entre la pierre de l’époque et l’acier d’aujourd’hui. Après deux ans de travaux, le logement de 80 m2 comprend un hall d’entrée, un séjour avec cuisine intégrée, un salon, une chambre, une salle d’eau avec WC séparé, un cellier.
La réaction de l’ancien maire
Monique Ferrero, maire de 2001 à 2014, à l’origine de cette restauration, apporte son expertise: "Le gîte est mis en vente par la commune, telle est l’information que j’apprenais alors en ma qualité de directrice de l’agence Gîtes de France de Tarn-et-Garonne, le 8 novembre dernier, alors même que je relançait la mairie pour le renouvellement de l’adhésion 2023. À cette annonce, j’ai revu ce moment de l’inauguration, le 4 octobre 2008, de trois sites magnifiques, dont le gîte, quand, dans ma conclusion du discours de maire, à l’initiative de ce projet et de beaucoup d’autres, je disais: "Et si c’était ça le bonheur!". Visiblement, ce gîte ne fait plus le bonheur des élus(es), mais si je respecte la décision du conseil municipal, j’espère seulement que cette vente viendra financer un projet aussi beau et structurant pour l’avenir."